Togo : le projet PDRD, une aubaine inclusive

Article : Togo : le projet PDRD, une aubaine inclusive
Crédit: Bess Tevi
2 août 2021

Togo : le projet PDRD, une aubaine inclusive

Le Projet de Développement rural de la Plaine de Djagble (PDRD) : un projet ambitieux de 9 600 000 000 F CFA lancé depuis plus de 3 ans maintenant. Objectif ? L’amélioration les conditions de vie des populations de la zone. Et ce, à travers la promotion des cultures rizicole et maraichère, la pisciculture et l’élevage. Après plusieurs mois de travaux, voici quelques résultats, plutôt encourageants.

Un grand réseau de drainage

Le projet pdrd a construit un canal principal connecté au bassin afin de drainer l'eau jusque dans les terres.
Le canal principal le long de toute la limite nord

Djagble, 13 km au Nord-Est de Lomé. A l’entrée de la localité, à gauche, un grand bassin de rétention. Là, de l’eau, bruyamment par-dessus la digue, puis par-dessous le pont, vers l’autre côté de la route. Résultat d’une crue pas très attendue. Un spectacle aussi captivant qu’une chute naturelle à Sodo  !

Un peu devant, à droite, connecté au grand bassin par-dessous la route, un long canal, le principal. Direction un espace aménagé de 340 hectares.

Les terres aménagées

Le projet pdrd a aménégé des hectares  pour la culture de riz.
L’aire aménagée pour la culture de riz

A l’intérieur des terres aménagées, un grand réseau de canaux secondaires et tertiaires, mais aussi de pistes aux latérites rouges. Une zone alors désenclavée. Ainsi, sur les limites Nord, aux abords des galeries d’eau, des cultures maraichères : du gombo, du adémè… Mais aussi du maïs. Bref, des légumes et céréales très prisés par ici.

Sur les limites Est, un lac et des abreuvoirs pour les bœufs. Là, dans le sol, des stigmates très prononcés du passage régulier de ces autres locataires des lieux : des marques de sabots, de la bouse un peu partout…

Des retombées vertes du projet

Le projet pdrd facilite déjà la culture des légumes.
Un champ de légumes aux abords des galeries d’eau

Bientôt, comme produits de ces terres, du riz mais aussi du poisson. Mais d’ici là, et déjà sur les marchés locaux ou épisodiques des abords des routes, du maïs frais et des légumes issus des petites parcelles exploitées par les riverains.

Outre ces retombées de ce projet à sept composantes, d’autres infrastructures de développement telles que : le siège administratif, un centre de santé, des bâtiments scolaires, des mini adductions d’eau, des pistes… Pour le grand bonheur des habitants.

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